la littérature du corps à travers les tabous et les traditions de l’excision d’après le roman ‘’ À l’ombre de la Cité Rimbaud- Vaincre le tabou de l’excision ‘’ De Halimata Fofana

نوع المستند : أبحاث علمیة

المؤلف

كلية الآداب - جامعة المنصورة

المستخلص

Waris Dirie avait dans son roman ‘’Fleur du désert ‘’parlé du corps que Dieu nous a donné à la naissance et qui était parfait. Mais, les hommes ont transformé ce corps en le mutilant, ils lui ont ôté sa force et l’ont laissé infirme. Alors, est-il du droit de l’homme de lui en ôter une partie ? Telle est la problématique.
Dans notre étude, nous avons choisi de parler du corps, thème important dans l’écriture littéraire. Celle-ci touche à divers usages de l’expression écrite.
Chacun est enfermé dans son propre corps et aspire à pouvoir le surmonter et s’en échapper. Le corps est en duel avec lui-même, du cri déchirant associé à la douleur physique, à la difficulté de s'exprimer, intériorisant ce cri et cette douleur. Cette écriture douloureuse et ce cri du corps se confondent : le corps et les pleurs -cris se mélangent pour s'exprimer à travers le corps et l'écriture.
Et c’est à travers le roman de Halimata Fofana où l'on ressent la douleur, la cruauté, la violence et la souffrance du corps dûe à la pratique de l’excision qui est assimilée aux traditions sociales et cela arrive aux femmes et aux filles et, ce n’est pas à cause de la religion, mais plutôt à cause de cette société patriarcale. De nombreux romanciers abordent ce sujet plutôt sensible sans exprimer de réelle colère, et continuent de garder cette habitude non critique dans leurs romans. Sur le plan littéraire, les seuls échos féminins connus se situent dans la lutte contre les mutilations comme ce fut le cas pour  Aminata Maïga Ka[1] et Calixthe Beyala[2].
 
[1]Rokhaya Aminata Maïga Ka est une écrivaine sénégalaise, née le 11 janvier 1940 à Saint-Louis (Sénégal) et décédée le 9 novembre 2005 à à Grand Yoff. Elle était médecin et dénonçaitlesmutilations dans ses romans, notamment dans son roman. Le Miroir de la vie (1985)
 
[2]Calixthe Beyala, née le 26 octobre 1961 à Douala au Cameroun, est une écrivaine franco-camerounaise . En 1994, elle remporte le Grand Prix du Roman de l'Académie française pour son roman Les Honneurs perdus. Elle a dénoncé les mutilations dans ses romans comme C’est le soleil qui m’a brûlée (1987) et Tu t’appelleras Tanga (1988).

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